Rapport Analytique sur l’impact du Covid-19 sur les candidats du programme HajtBik
Le virus COVID-19 s’est transformé, dans quelque mois, en une crise mondiale impactant tous les pays, non seulement au niveau sanitaire mais aussi au niveau économique, social et humain. L’Italie et la Tunisie n'ont évidemment pas été épargnées.
Dans ce contexte, le projet HajtiBik a décidé d'étudier l’effet de cette crise sur ses interlocuteurs issus de ces deux pays. Pour ce faire, nous avons mené deux enquêtes, une dans chaque pays. Nous avons interrogé à la fois les entreprises du projet (en Tunisie), les investisseurs et les associations de la diaspora Tunisienne en Italie.
Les investisseurs, membres de la diaspora Tunisienne en Italie, ont rencontré des difficultés différentes selon la catégorie professionnelle à laquelle ils appartiennent. Qu'ils soient salariés, indépendants ou entrepreneurs, ils ont tous exprimé leur volonté de continuer à investir dans le projet, mais aussi la nécessité de remédier aux problèmes professionnels ayant pour origine la situation économique précaire causée par la pandémie.
En Tunisie, le confinement mis en place par le gouvernement a limité l’activité de la majorité des entreprises. Ainsi, celles-ci se sont retrouvées dans des situations très précaires, avec entre autres des difficultés à payer les charges courantes, l’augmentation du taux de chômage et la perte de revenus pour plusieurs personnes. Les porteurs du projet ont aussi abordé le problème de commercialisation, celui de l’approvisionnement et des chèques impayés.
A ce jour, grâce aussi aux informations recueillies par les études susmentionnées, l'équipe HajtiBik a repris ses activités. En Tunisie, le cabinet d’experts (comptables et juridiques) a repris le travail d’accompagnement aux entreprises et aux investisseurs pour concrétiser le « Matching » et finaliser les projets d’extension d’entreprise. En Italie, l’équipe continue à suivre l’évolution de la situation sanitaire afin de pouvoir y estimer une nouvelle planification d’événements.